Le Congrès recommande :

1. L'organisation dans les centres français d'associations du foyer et de l'école, tel qu'il en existe dans plusieurs districts anglais.
2. L'amélioration des méthodes d'enseignement de l'anglais dans les écoles acadiennes.
3. L'adoption de manuels français pour l'enseignement de toutes les matières, sauf celles qui ont trait à l'enseignement de l'anglais.
4. L'adoption d'un cours exclusivement français pendant les deux premières années, avec introduction de l'anglais oral dans la troisième année.
5. L'assistance des instituteurs et institutrices aux congrès pédagogiques de comté et de la province, et l'enrôlement dans les Associations des Instituteurs.
6. L'établissement d'une école normale bilingue dans un endroit où il serait possible d'y adjoindre une école d'application, conformément aux principes pédagogiques.
7. Développement de cercles d'étude pour adultes dans les centres français.
8. L'introduction dans les écoles primaires d'un manuel d'agriculture approprié, qui servira comme base à l'enseignement de l'histoire naturelle.
9. L'assistance des instituteurs et institutrices aux congrès de l'Association Acadienne d'Éducation et leur enrôlement dans cette association.
10. Le congrès offre ses remerciements à Nos Excellences Nos Seigneurs Melanson et Chiasson pour avoir daigné assister au premier congrès de l'A.A.E.
11. Ce congrès offre ses remerciements au Collège du Sacré-Coeur et au comité de l'exécutif local.
12. Ce congrès offre ses remerciements à la Cathédrale de Bathurst et à son clergé.
13. Ce congrès offre ses remerciements et ses félicitations aux membres du comité exécutif qui ont si bien préparé le programme du premier congrès.
14. Ce congrès recommande au gouvernement d'étudier l'opportunité de cours d'hiver d'agriculture en français aux universités St-Joseph et du Sacré-Cœur, ainsi qu'à l'École Vocationnelle d'Edmundston.
15. Ce congrès recommande :
    1. Que l'A.A.E. soit consultée sur toute réclamation de la population française du N.-B., relativement à l'éducation.
    2. La soumission à l'A.A.E. de toute réclamation (d'intérêt général) de la population française de la province, relativement à l'éducation.
    3. Que l'A.A.E. soit consultée à l'égard de toute réclamation de la population française de la Province, relativement à l'éducation.