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Acadie Georges-Antoine Belcourt Originaire du Québec, Georges-Antoine Belcourt est nommé curé de la paroisse de Rustico (Île-du-Prince-Édouard) en 1859, après un séjour dans l'Ouest canadien. Il y travaille au développement économique, social et culturel des Acadiens. Durant son apostolat, il lutte pour les droits scolaires des insulaires. En 1862, l'abbé Belcourt manifeste son mécontentement à l'égard de l'abolition des écoles françaises. Criant à l'injustice, il fonde à Rustico une école modèle de niveau secondaire, destinée à former de jeunes instituteurs bilingues. En 1860, il fonde l'Institut catholique de Rustico qui prend l'allure d'un cercle d'étude et qui offre un service de bibliothèque. L'année précédente, il avait jeté les bases de la Banque des fermiers de Rustico. Dirigée par des Acadiens, cette institution a pour objectifs de financer l'achat de terres sur l'île afin de sauvegarder la langue française et la religion catholique, et de sortir les Acadiens de leur pauvreté. En 1869, l'abbé Belcourt est relevé de ses fonctions et se retire à Shédiac (Nouveau-Brunswick). En 1871, il est nommé à la cure d'Havre-aux-Maisons (Îles-de-la-Madeleine). Trois ans plus tard, il est de retour à Shédiac où il décède. 1841 - Renouveau catholique (Québec)
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