Acadie Joseph-Octave
Arsenault D'abord instituteur, puis homme d'affaires, politicien et fermier, Joseph-Octave Arsenault travaille avec ardeur à l'avancement du peuple acadien en participant aux grands projets nationalistes de la fin du 19e siècle. Personnalité marquante de la Renaissance acadienne à l'Île-du-Prince-Édouard, il met toute son énergie à sortir le peuple acadien de son isolement culturel et économique. Grand promoteur de l'éducation française, Joseph-Octave Arsenault convainc en 1868 l'Assemblée législative de l'Île-du-Prince-Édouard de verser un bonus aux instituteurs capables d'enseigner en français. En 1880, il exhorte le Bureau d'éducation à faire circuler de nouveaux livres en français dans les écoles. La même année, il fait partie de la délégation acadienne au congrès de la Société Saint-Jean-Baptiste à Québec. Ensuite, Il devient vice-président de la première convention nationale, tenue à Memramcook, au Nouveau-Brunswick. En 1884, il est président-fondateur de la Société l'Assomption, et organise deux conventions nationales. Joseph-Octave Arsenault est né à Cascumpèque. Il fait ses études à l'école d'Egmont Bay puis à Miscouche et obtient son brevet d'instituteur de première classe de la Central Academy de Charlottetown. Après une carrière dans l'enseignement, il se lance dans les affaires, devenant propriétaire de deux magasins généraux, l'un à Abrams Village et l'autre à Wellington. Dans les années 1870, il fait en outre l'acquisition d'une pêcherie, puis, il construit une usine destinée à l'industrie du homard ; il devient alors l'un des principaux empaqueteurs régionaux. Joseph-Octave Arsenault entreprend aussi une carrière politique. En 1867, il est élu à l'Assemblée législative de l'Île-du-Prince-Édouard, où il siège sans interruption pendant 28 ans dont plusieurs au Conseil exécutif. En 1895, il devient le premier, et seul, Acadien de l'Île-du-Prince-Édouard à accéder au Sénat du Canada. Stanislas F. Perry, baptisé « Poirier » (1823-1898) (Acadie) |