Sur le perron de l'église Y avait le perron. Les gens restaient là souvent après la messe. Pis ils descendaient sur le trottoir, ben large, et pis le monde se rencontrait tout le long du trottoir. Le dimanche, c'était bien tranquille sur la rue King. Le monde passait plusieurs heures des fois à parler. Ils venaient de tous les coins de la ville. Ça nous donnait grand plaisir de s'asseoir et de parler. C'était comme une petite campagne, surtout le bas de la ville ; on se rencontrait souvent. Gisèle Pépin Après la messe, c'était comme au Québec. Ça se rencontrait sur le perron de l'église, pis là ça parlait à l'un pis à l'autre. Le curé sortait aussi un peu sur le perron. Antoine Girouard Ce qui frappait dans ce temps-là, comme dans toutes nos vieilles paroisses canadiennes-françaises du Québec et peut-être de l'Ontario, c'était le perron de l'église. On n'en finissait pas de rester là, de passer d'un groupe à l'autre Émile Dubois Tiré d'entrevues avec Gisèle Pépin, Antoine Girouard et Émile Dubois dans Clermont Trudelle et Pierre Fortier, Toronto se raconte : la paroisse du Sacré-Coeur, Société d'histoire de Toronto, 1987, p. 85. |