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Québec |
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Pendant sa trop brève carrière, Gilles Villeneuve s'est taillé une réputation légendaire pour son courage, sa combativité et sa passion pour son sport, la course de Formule 1. Né à Berthierville, Gilles Villeneuve gagne sa première course de Formule 1 dans sa province natale au Grand Prix du Canada de 1978 à Montréal. Son style de conduite se caractérise par un frénétisme qui fait penser aux coureurs de rallye. Le pilote Ferrari se distingue par sa ténacité, sa témérité, son astuce et ses connaissances en mécanique. Sa deuxième place en 1979 à Dijon a donné lieu à des moments particulièrement intenses dans les derniers tours, où il engagea un véritable duel avec le Français René Arnoux. Villeneuve gagnera six grands prix de Formule 1. Il marque l'année 1981 en décrochant la victoire à Monaco – en dépit d’une voiture certes turbo, mais surtout indocile et difficilement maniable – et en Espagne, où il l'emporte sur cinq voitures plus rapides que la sienne. En 1982, il est considéré comme le meilleur coureur de Formule 1. S’il perd le Grand Prix de San Marino, c’est que son coéquipier, Didier Pironi, reste sourd aux consignes d'équipe et dépasse le Québécois à la dernière seconde. Se sentant trahi, Villeneuve entend bien prendre sa revanche à la course suivante, qui a lieu en Belgique. Mais lors du dernier tour des épreuves de qualification, il heurte un obstacle et sa voiture s’envole littéralement dans les airs. Villeneuve est blessé mortellement. Son fils Jacques, né en 1971, suivra ses traces et remportera le championnat des pilotes de Formule 1 en 1997.
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