Québec
2001
Grande réforme municipale
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La grande réforme municipale engagée par le gouvernement du Parti québécois en 2001 marque un tournant important dans l'histoire du Québec. L'idée d'abord lancée par Jean Drapeau, maire de Montréal de 1954 à 1957, puis de 1960 à 1986, refait surface en 1997 dans la foulée des fusions municipales en Ontario.
Au printemps de cette année-là, le maire de Montréal, Pierre Bourque, et ses collègues des villes de Québec, Hull, Sherbrooke, Trois-Rivières et Chicoutimi, présentent un mémoire au premier ministre Lucien Bouchard, réclamant la fusion des municipalités formant ces agglomérations urbaines. Pour Montréal, la proposition vise la totalité des 28 municipalités de l'île. Le projet est appuyé par un slogan, une île, une ville.
Dans un contexte de vives discussions et d’âpres oppositions, la ministre des Affaires municipales, Louise Harel,
dépose le 25 avril 2000 à l'Assemblée nationale un livre blanc sur la réforme municipale.
L'Assemblée adopte une série de lois qui concrétiseront le projet.
Le 4 novembre 2001, la population élit les maires et conseillers des nouvelles villes fusionnées, qui seront officiellement créées le 1er janvier 2002.
Vivement contestées, notamment dans la partie ouest de l’île de Montréal, les « fusions forcées » constituent un enjeu majeur de la campagne électorale du printemps 2003. S’il est élu, le Parti libéral promet de tenir un référendum sur les défusions municipales. Jean Charest remporte les élections du 14 avril 2003 et tient sa promesse : le 20 juin 2004 se tient une consultation populaire donnant la possibilité aux citoyens des villes fusionnées d’annuler les regroupements urbains. Sur l’île de Montréal, les anciennes villes anglophones ont très largement voté pour le démembrement de la nouvelle agglomération.
1976 - Élection du Parti québécois (Québec)
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