Acadie 1719-1744 Ayant perdu l'Acadie et Terre-Neuve par le traité d'Utrecht, la France mise sur la construction d'une forteresse à l'île du Cap-Breton pour protéger et rétablir son commerce des pêches, ainsi que pour protéger l'entrée maritime de son empire colonial en Amérique du Nord. En 1713, Louis XIV renomme l'île du Cap-Breton, île Royale, et y fait déménager les pêcheurs et la garnison française de Plaisance. En 1717, les autorités françaises décident de construire une forteresse militaire, appelée Louisbourg en l'honneur du roi. Le projet de fortification de Louisbourg est d'abord dirigé par l'ingénieur Jean-François de Verville, qui est remplacé en 1725 par Étienne Verrier. Le gros des travaux de construction débute en 1719 pour se terminer en 1744. Parmi les installations d'importance, on retrouve le Château Saint-Louis, les bastions de la reine, de la princesse et du Dauphin, la batterie Royale, la chapelle Notre-Dame-des-Anges, l'hôpital des Frères de la Charité de Saint-Jean de Dieu et l'école des Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame. En 1737, Louisbourg est, après Québec et Montréal, la troisième ville en importance de la Nouvelle-France avec une population totale civile et militaire de 2 006 âmes. 1713 - Traité d'Utrecht (Acadie) 1713 - Traité d’Utrecht (Québec) |