Ouest-Nord-Ouest
Louis-Arthur Prud'homme
(1853-1941)
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En plus d'avoir eu une longue carrière de juge,
Louis-Arthur Prud’homme est l'un des premiers historiens de la présence
française dans l'Ouest.
Né à Saint-Urbain, au Québec,
le 21 novembre 1853, Louis-Arthur Prud’homme étudie au Collège de
Montréal. Après des études de droit, il est admis au barreau
en 1879.
En 1880, Prud'homme se laisse convaincre par son
beau-frère, Joseph Dubuc, de déménager à Saint-Boniface
au Manitoba, où il est bientôt élu député. En
1885, il est nommé juge à la cour de comté, puis, en 1908,
à la cour de succession, poste qu’il occupe jusqu’en 1915. Le comté
de Saint-Boniface est sous sa juridiction. En 1892 et en 1909, il rend deux jugements
qui invalident la loi manitobaine de 1890 faisant de l’anglais la seule langue
officielle de la province.
Le juge Prud’homme s’intéresse très
tôt à la présence française dans l'Ouest. Il est l’un
des fondateurs de la Société historique de Saint-Boniface, en 1902,
et en est le premier secrétaire. Prud'homme parcourt toute la province pour
se documenter. Ses écrits portent sur des personnages comme Radisson et La
Vérendrye, de même que sur la population métisse. Ses
écrits paraissent dans plusieurs publications de langue française
du Manitoba et de l'Ouest : Le Métis, Le Manitoba, La Liberté,
Les Cloches de Saint-Boniface, Le Patriote et La Revue canadienne. Nommé
à la Société royale du Canada en 1903, il publie
également dans les Mémoires de la Société.
Pendant plusieurs années, Louis-Arthur
Prud'homme est aussi président de l’Association canadienne-française
d’éducation du Manitoba.
James Prendergast (1858-1945) (Ouest)
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