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Québec Dès la fin de la Première Guerre mondiale, les agriculteurs du Québec prennent conscience de leurs problèmes et de leurs intérêts communs, mais ils mettront plusieurs années avant de se regrouper au sein de l’Union catholique des cultivateurs, fondée en octobre 1924. Le premier obstacle de la nouvelle association est sa légitimité. Pour contourner l’influence du ministre de l’Agriculture de la province, qui voit derrière tout regroupement professionnel un parti politique en puissance, ses leaders se tournent vers l’Église. Celle-ci ne veut pas non plus d’une organisation trop politisée, encore moins radicale. Il faudra la démission des dirigeants, Laurent Barré et Jean-Noël Ponton, pour que l’organisme reçoive la bénédiction de l’épiscopat québécois. L’UCC repose sur une structure à trois paliers : les cercles paroissiaux, les fédérations diocésaines et le bureau central. Les premières années sont surtout marquées par des problèmes d’organisation interne, même si l’Union entreprend de débattre des grandes questions, en particulier du crédit agricole, de la colonisation et du financement des écoles d’agriculture. Son travail se borne alors aux débats idéologiques, reflétant bien ses préoccupations de défense des valeurs familiales et rurales. L’UCC repose sur une structure à trois paliers : les cercles paroissiaux, les fédérations diocésaines et le bureau central. Les premières années sont surtout marquées par des problèmes d’organisation interne, même si l’Union entreprend de débattre des grandes questions, en particulier du crédit agricole, de la colonisation et du financement des écoles d’agriculture. Comptant 10 251 membres en 1930, l'UCC connaît une expansion importante pendant la guerre ; en 1945, elle regroup 32 000 membres ; sept ans plus tard, 40 017 membres. Son travail se borne alors aux débats idéologiques, reflétant bien ses préoccupations de défense des valeurs familiales et rurales. Seule association accréditée pour représenter tous les producteurs du Québec, l’UCC peut désormais se nommer l’Union des producteurs agricoles (UPA). Depuis, elle défend avec force leurs intérêts et n’hésite pas à recourir à la protestation pour atteindre ses objectifs. Les cortèges d’agriculteurs à Québec et à Ottawa deviennent monnaie courante – on assiste même, à l’occasion, au blocus des routes et à l’abattage d’animaux sur la place publique. 1841 - Renouveau catholique (Québec) 1960 - Accroissement de la désacralisation et de la décléricalisation (Québec)
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