Québec
1998
Le Grand Verglas
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Le 5 janvier 1988, une tempête de verglas qui durera quatre jours s’abat sur un vaste territoire qui va d’Ottawa aux Maritimes. Mais la province la plus touchée est le Québec, et principalement la Montérégie, l’île de Montréal, Lanaudière, les Laurentides et l’Outaouais. Il s’agit d’une des pires catastrophes naturelles de l’histoire du Québec. Le bilan est lourd : 30 personnes perdent la vie, et 17 000 kilomètres carrés de territoire forestier et 12 000 fermes sont endommagés.
Recouvertes de glace, Lles branches des ’arbres, qui sont recouvertes de glace, ont à supporter jusqu’à 50 fois leur poids normal. Plusieurs , s’abattent sur les fils électriques, plongeant des régions entières dans l’obscurité totale et , livrant la population aux menaces du froid. Il faudra attendre le quatrième jour de la tempête pour que l’État québécois et Hydro-Québec reconnaissent l’ampleur de la crise. Entre-temps la moitié de la population du Québec est privée d’électricité et les habitants de la rive sud de Montréal et de la Montérégie voient avec effarement les gigantesques pylônes d’Hydro-Québec s’affaisser dans un grand fracas.
Après plusieurs jours de stupeur et de torpeur, un plan d’urgence est enfin mis en branle. Le gouvernement du Québec accepte l'aide d'Ottawa. En tout, 12 000 soldats – le plus vaste déploiement militaire en temps de paix dans l’histoire du pays – sont dépêchés pour aider les employés d’Hydro-Québec et secourir la population.
Les conséquences sur l'agriculture sont énormes. La zone frappée par la tempête compte 17 000 exploitations agricoles, soit la moitié des fermes du Québec, et 71 % des fermes subissent des dommages. La Montérégie, appelée le triangle fertile avant la tempête et le triangle noir depuis, accuse 85 % des pertes totales de l’industrie agricole.
1944 - Création d’Hydro-Québec (Québec)
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