Québec |
Bibliothèque et Archives Canada, C012340. |
À l’âge de vingt ans, à Troyes, en France, Marguerite Bourgeoys entre dans une congrégation de religieuses enseignantes dirigée par la sœur du gouverneur de Ville-Marie (Montréal), Paul Chomedey de Maisonneuve. Grâce à ce lien indirect avec le Nouveau Monde, elle part en 1657 pour la Nouvelle-France, où elle jouera un rôle prépondérant dans la création d'un système d’éducation pour filles. En 1658, Marguerite Bourgeoys fonde ainsi à Ville-Marie la Congrégation de Notre-Dame et la première école pour jeunes filles de l’île de Montréal. Suivent une école résidentielle pour les filles à Ville-Marie, une école pour les Amérindiennes dans la mission sulpicienne de La Montagne et une école d’arts domestiques. Marguerite Bourgeoys joue également un rôle d’encadrement auprès des « filles du Roi » qui arrivent entre 1663 et 1673. Pour enseigner dans les écoles ouvertes dans les paroisses qui se créent de plus en plus loin de Montréal, Marguerite Bourgeoys recrute des jeunes filles dans la colonie, mais aussi en France. Déjà révérée de son vivant comme une sainte, Marguerite Bourgeoys devient, en 1982, la première personne au Canada à être canonisée par l’Église catholique. 1639 - Arrivée des communautés religieuses féminines (Québec) 1642 - Fondation de Montréal (Québec) Adam Dollard des Ormeaux (1635-1660) (Québec) |