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Québec |
Archives nationales du Québec, P557,S4, D1, P6. |
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Les nombreuses réalisations de Thérèse Casgrain sur les plans politique et social ont beaucoup contribué à améliorer la vie des femmes et à changer leur rôle dans les sphères publique et privée. De 1928 à 1942, Thérèse Casgrain est présidente de la Ligue pour les droits de la femme. Elle participe très activement à la campagne en faveur du droit de vote des femmes québécoises dans les élections provinciales, droit qui sera finalement obtenu en 1940. En 1929, elle plaide devant la commission Dorion, qui enquête sur la condition de la femme, le droit de celle-ci à gérer son propre salaire et à mener des poursuites judiciaires sans le consentement de son mari. Pendant la décennie de 1930, elle anime à Radio-Canada une émission radiophonique qui traite surtout de la situation de la femme. Au fil des ans, Thérèse Casgrain continue de lutter pour les réformes sociales en siégeant au Conseil de la santé du Canada et au Conseil canadien de développement social. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle participe à la mise sur pied de la Commission des prix et du commerce en temps de guerre et à la création de la Division de la consommation, dans le cadre de cette commission. En 1961, elle fonde la division québécoise de La Voix des femmes, un mouvement pacifiste. Cinq ans plus tard, elle fonde aussi la Fédération des femmes du Québec, dans le but de coordonner les organisations féminines de la province. Fille de Sir Rodolphe Forget, un politicien conservateur, et épouse de Pierre Casgrain, député et ministre libéral, Thérèse Casgrain s’intéresse tôt à la politique. À neuf reprises, elle est candidate libérale indépendante dans le comté de Charlevoix-Saguenay, siège occupé à différentes époques par son père et son mari. En 1951, elle devient chef de la Cooperative Commonwealth Federation du Québec, ce qui fait d’elle la première Québécoise chef de parti politique. Plus tard, elle sera présidente du NPD-Québec. Nommée au Sénat du Canada en 1970, elle n’y siège que pendant neuf mois. Ayant atteint l’âge de 75 ans, elle est en effet obligée de prendre sa retraite, une disposition juridique qu’elle combattra avec ardeur. Jusqu’à la fin de sa vie, Thérèse Casgrain reste active, en travaillant notamment pour des œuvres de charité et pour les droits des consommateurs. 1940 - Obtention du droit de vote par les femmes (Québec) Léa Robak (1903-2000) (Québec)
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