Québec |
Bibliothèque et Archives Canada, C26746. |
Jean-Baptiste Meilleur est le premier surintendant de l’Éducation du Bas-Canada. Il jette les bases d'un système qui perdurera jusqu'à la Révolution tranquille. Né à Petite-Côte (paroisse de Saint-Laurent, près de Montréal), Jean-Baptiste Meilleur fait son cours classique au Collège de Montréal, à la Castleton Academy of Medecine (Vermont) et au Middleton College de Montpellier. Déjà docteur en médecine (Middlebury College), il poursuit ses études et ses recherches au Dartmouth College. De retour au Canada en 1826, il exerce la médecine à l'Assomption et fait paraître des articles, des traités et des manuels dans divers domaines. En 1834, ce Patriote modéré (il s’opposera à la lutte armée pendant les rébellions de 1837-1838) est élu à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada comme député de l'Assomption. Cette même année, il participe à la fondation du Collège de l'Assomption. De 1842 à 1855, il est surintendant de l’Éducation du Bas-Canada. Après avoir occupé d'autres postes dans la fonction publique, il est nommé sous-registraire de la province de Québec en 1867. Jean-Baptiste Meilleur aura été à l’origine d’une profonde transformation de l’enseignement. Il a déposé le fruit de ses réflexions dans son œuvre maîtresse, le Mémorial de l'éducation du Bas-Canada (1860). 1840 - Union des Canadas (Québec) 1943 - Loi de l’Instruction scolaire obligatoire (Québec) |