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Québec Au milieu des années 1950 émerge l'idée d'une action gouvernementale québécoise dans le champ des relations avec les autres francophones du continent. À la fin de la décennie, le chef du Parti libéral, Georges-Émile Lapalme, établit un parallèle entre les activités de la France auprès de la Francophonie et le rôle qu'il souhaiterait voir le Québec jouer auprès des francophones nord-américains. En mars 1961, le gouvernement libéral, qui vient de prendre le pouvoir, dépose à l'Assemblée législative le projet de loi 18 instituant le ministère des Affaires culturelles, au sein duquel est créé un Service du Canada français d'outre-frontières (SCFOF), dont le mandat est de favoriser le rayonnement de la culture française et de rapprocher l’ensemble des Canadiens francophones. On organise pour ce faire des tournées de conférenciers et divers échanges entre représentants des provinces. Mais l'organisme dispose d’un maigre financement – il s'écoulera deux ans entre sa naissance et la nomination de son premier directeur –, et l'appareil gouvernemental québécois perçoit négativement le milieu associatif hors Québec, qu'il considère trop traditionaliste. À la longue, les activités du SCFOF suscitent une sorte de lassitude chez les dirigeants du réseau institutionnel canadien-français, qui sont d'ailleurs méfiants face à l'intervention étatique. L'organisme disparaît en 1975 lorsqu'il est intégré au ministère des Affaires intergouvernementales. 1912 - Premier congrès de la langue française (Québec) 1950 - Naissance du néonationalisme (Québec) 1960 - Début de la Révolution tranquille (Québec) 1967 - États généraux du Canada français (Québec)
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