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Québec L’après-guerre voit une nouvelle forme de nationalisme se faire jour dans certains milieux intellectuels, notamment à l’Université de Montréal, où des économistes des Hautes Études commerciales, et surtout des historiens comme Guy Frégault, Maurice Séguin et Michel Brunet, s’emploient à reformuler le nationalisme. Le mouvement néo-nationaliste s’étend parmi les étudiants, les futurs enseignants, les permanents syndicaux, les membres du mouvement coopératif, les jeunes militants de certains groupes nationalistes comme la société Saint-Jean-Baptiste, de même qu’une partie des milieux d’affaires, dont la Chambre de commerce de Montréal. Son penseur et animateur le plus influent est le journaliste André Laurendeau, qui écrit dans le journal Le Devoir. Le quotidien, qui avait été fondé en 1910 par Henri Bourassa, un ardent nationaliste, et dans lequel écrivent aussi les Gérard Fillion, Pierre Laporte et Jean-Marc Léger, devient la principale tribune du néo-nationalisme. Rapidement, le mouvement pénètre le milieu politique : la section québécoise de la Fédération libérale du Canada y adhère, puis le Parti libéral du Québec, qui en fait une inspiration majeure de son programme. 1834 - Fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste (Québec) 1912 - Premier congrès de la langue française (Québec) 1935 - Fondation de l’Union nationale (Québec) 1948 - Adoption du drapeau fleurdelysé (Québec) 1960 - Début de la Révolution tranquille (Québec) 1961 - Création du Service du Canada outre-frontières (Québec) 1965 - Dissolution de l’Ordre de Jacques-Cartier (Ontario) 1967 - États-généraux du Canada français (Québec) 1967 - États-généraux du Canada français (Ontario) 1976 - Élection du Parti québécois (Québec) 1977 - Adoption de la Charte de la langue française (projet de loi 101) (Québec) Pierre Bourgault (1934-2003) (Québec) René Lévesque (1922-1987) (Québec) Édouard Montpetit (1881-1954) (Québec) Pierre Elliott Trudeau (1919-2000) (Québec)
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