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Lucien Daoust Dans ce temps là [1922] j'allais au vieux Collège, à l'automne, mes parents pour une raison ou pour une autre m'on dit que ça serait une bonne affaire que j'ailles au Petit Séminaire. Il avait aucune raison de m'en faire quoi que ça soit. On pouvait jouer pendant la journée avec nos amis au Collège. J'ai vu dans la fenêtre au Petit Séminaire le feu. Par le temps qu'ils nous ont permis de regarder, le feu passait par les murs et le toit était tout en feu. On avait rien entendu. J'ai regardé le feu jusqu'au matin. C'était la matinée le plus sombre que j'ai traversé de ma vie parce qu'on a perdu des élèves. Après le feu, j'ai été obligé de sortir. L'administration m'a demandé de sortir parce que mes parents habitaient à dix minutes du Collège. Ceux qui demeuraient proche devait céder leur place aux élèves de la campagne. Source : Lucien Daoust. Entrevue avec Carole Barnabé. 24 septembre 1997. |
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