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Les lendemains La destruction du Collège fut une perte considérable pour la population francophone du Manitoba. Pour que les jésuites puissent continuer leur œuvre d'éducation, le lendemain du sinistre, Mgr Arthur Béliveau leur céda le Petit Séminaire, qui avait été bâti en 1911; cet édifice, c'est l'actuel Collège universitaire de Saint-Boniface. Étant donné que les taxes municipales étaient très élevées, le Collège n'était pas entièrement couvert par les assurances. Ainsi, la somme minime obtenue des assurances, c'est-à-dire environ 140 000 $, ne pouvait payer que le tiers de la dette du Collège, ce qui laissait le Collège avec de sérieuses difficultés financières. Un comité de reconstruction fut mis sur pied pour amasser les fonds nécessaires pour rebâtir le Collège ou, du moins, agrandir le Petit Séminaire. Pour rebâtir sur le même emplacement, comme le souhaitait d'ailleurs la majorité de la population, il aurait fallu au moins 400 000 $. La souscription n'a permis de ramasser que 72 000 $ dont 25 000 $ du gouvernement du Québec. Avec ce montant, on a donc décidé d'agrandir le Petit Séminaire en construisant, en 1924, une aile à l'épreuve du feu, qui comprenait les dortoirs, la salle académique et la salle de récréation. C'est grâce aux jésuites ainsi qu'aux personnes qui se sont sacrifiées pour pouvoir souscrire à l'œuvre du Collège que l'institution existe encore aujourd'hui. L'incendie de 1922 a été une occasion pour la population francophone du Manitoba de travailler ensemble pour sauver une institution importante et historique comme le Collège de Saint-Boniface.
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© 2001 Collège universitaire de Saint-Boniface
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