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Ce programme de nature interdisciplinaire propose une recherche-action interprétative où il est possible d’initier un changement basé sur le dialogue chercheur-communauté selon les objectifs partagés préalablement avec l’ensemble des participants et participantes. Ce processus de recherche inductif prévoit l’analyse et l’évaluation des résultats au fil de ses actions et sera réévalué en cours de recherche pour l’adapter aux besoins des partenaires communautaires. Les instruments de collecte de données en recherche-action sont plus interactifs qu’en recherche classique et font davantage appel à l’implication des acteurs sociaux. Puis, les données sont interprétées par l’ensemble des partenaires de recherche, et ce, notamment, par l’intermédiaire de discussions de groupes. Les équipes de recherche font appel à la recherche-action pour valoriser « une approche dite de l’intérieur, où chaque observateur serait en même temps […] un acteur de la situation problématique » (Mayer et al., 2000, p. 295).

Nous faisons appel à la méthode d’études de cas qui permet la cueillette de données précises dans une perspective ethnographique (O’Reilly 2004; Ragin et Becker, 1992), ainsi que d’autres méthodes relevant de l’intervention sociale auprès des groupes minoritaires (Turcotte et al., 2001) et de l’ethnométhodologie (Garfinkel, 2001) tout en tenant compte des antécédents historiques, des aspirations communautaires et des rapports interethniques incluant les Métis et les nouveaux arrivants. Nous privilégions donc la recherche-action et, dans la plupart des volets proposés, la cueillette de données suivant les méthodes standard de l’ethnographie et de l’observation participante appuyée dans certains cas par des moyens audiovisuels. Les équipes de recherche se rapprochent ainsi des réalités courantes de la vie sociale, ajoutant ainsi une perspective interne.

Notre alliance de recherche comprend également quelques chercheurs et chercheures qui portent plutôt un regard externe permettant le recul nécessaire pour évaluer la situation. Ceux-ci considèrent que même les « savoir-faire » sont quantifiables et utilisent des méthodes de recherche quantitative comme le sondage quand la situation le dicte.

Références

Garfinkel,  H. (2001). « Le programme de l’ethnométhodologie », dans Michel de Fornel, Albert Ogien et Louis Quéré (dir), L'Ethnométhodologie : une sociologie radicale. Colloque de Cerisy, Paris, Découverte, p. 31-56.

Mayer, R., F. Ouellet, M.-C. Saint-Jacques, D. Turcotte et al. (2000). Méthodes de recherche en intervention sociale, Boucherville, Gaëtan Morin.
O’Reilly, K. (2004). Ethnographic Methods. New York, Routledge.
Ragin, C. C. et H. S. Becker (dir.) (1992). What is a Case?: Exploring the Foundations of Social Inquiry, New York,Cambridge University Press.

Turcotte, D., J. Lindsay, I. Côté et G. Lamonde (2001). L'intervention sociale auprès des groupes. Boucherville, Gaëtan Morin.