Ontario Napoléon-Antoine
Belcourt Napoléon-Antoine Belcourt est président de l'Association canadienne-française d'Éducation d’Ontario de 1910 à 1912, puis à nouveau de 1920 à 1930. Chef de file respecté, il défend la cause des Canadiens-Français de l’Ontario contre le Règlement 17 devant la Cour suprême de l’Ontario et le Conseil privé à Londres, alors le plus haut tribunal du pays. Orateur, il fait publier une demi-douzaine de conférences sur les droits des Franco-Ontariens et sur le bilinguisme au Canada. Il contribue de sa plume à des journaux et revues en matières légales, sociales et éducatives et devient lui-même propriétaire et éditeur du journal Le Temps d'Ottawa dans les années 1910. Napoléon-Antoine Belcourt travaille aussi à l'organisation de la Unity League, une association dont le but est de faire comprendre aux Canadiens de langue anglaise le sens et la justesse des revendications franco-ontariennes en matière d'éducation. Né à Toronto d’un père canadien-français et d’une mère canadienne-anglaise, Napoléon-Antoine Belcourt fait ses études primaires et secondaires au Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières et ses études de droit à l'Université Laval de Montréal. Titulaire d'une maîtrise en droit, summa cum laude, il est admis au Barreau du Québec en 1882 et à celui de l'Ontario deux ans plus tard. Il s'établit à Ottawa en 1894 où il est greffier du district judiciaire et avocat de la Couronne pour le comté de Carleton jusqu’en 1896. Cette année-là, il se porte candidat à la Chambre des communes et est élu député libéral. Réélu aux élections de 1900 et de 1904, il est président de la Chambre des communes de 1904 à 1907. Il est appelé au Conseil privé en 1905 et est nommé au Sénat en 1907, poste qu'il occupe pendant 24 ans. Tout en occupant ces fonctions publiques, il fonde et dirige un important cabinet d'avocats, Belcourt et Ritchie, à Ottawa. 1916 - Jugement du Comité judiciaire du Conseil privé de Londres sur la validité du Règlement 17 (Ontario) 1927 - Amendements
au Règlement 17 (Ontario)
Henri Bourassa (1868-1952) (Québec) |