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Québec |
Bibliothèque et Archives Canada, C-015568. |
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Wilfrid Laurier est le premier Canadien français à accéder au poste de premier ministre du Canada. Né à Saint-Lin-des-Laurentides, le jeune Wilfrid fait ses études au Collège de L'Assomption et à l'Université McGill. Homme aux convictions libérales, il fréquente l'Institut canadien et en défend les positions réformistes et progressistes. Il pratique le droit à Montréal de 1864 à 1866 et à Arthabaska de 1867 à 1896. Élu député libéral d’Arthabaska à l'Assemblée législative du Québec en 1871, il démissionne en 1874 faute d’un intérêt suffisant pour les problèmes régionaux. Il prend alors le chemin de la Chambre des communes, à Ottawa, où il siège jusqu'à sa mort. Ministre du Revenu dans le cabinet d'Alexander MacKenzie, il devient le leader québécois du parti libéral. Nommé chef de sa formation en 1887, il travaille à en faire un véritable parti national, qui sait s’imposer aux élections de 1896. Laurier restera premier ministre du pays jusqu’en 1911. Le Canada connaîtra sous sa gouverne une période de prospérité et de croissance, favorisées par des politiques habiles en matière d'industrialisation et d'immigration. Passé maître dans l’art de concilier les positions les plus opposées, il parvient à maintenir l'unité du pays en dépit de conflits majeurs qui divisent anglophones et francophones (notamment dans l'affaire des écoles du Manitoba, en 1896). Esprit modéré et pragmatique, il adopte une série de mesures favorisant l'indépendance du pays, tout en nourrissant des relations continues et constructives avec Londres. À partir de 1905, toutefois, il est critiqué à la fois par les nationalistes canadiens-français et les impérialistes canadiens-anglais. Faisant des échanges économiques de réciprocité avec les États-Unis le cœur du programme électoral du Parti libéral en 1911, il est défait par les conservateurs de Robert Borden. Pendant la crise de la conscription de 1917, il se range du côté des Canadiens français et s'aliène nombre de libéraux anglophones qui forment un gouvernement d'union avec les conservateurs. 1890 - Lois manitobaines sur les langues officielles et les écoles (Ouest) 1905 - Création des provinces de la Saskatchewan et de l’Alberta (Ouest) 1908 - Le National Transcontinental à Cochrane (Ontario) 1917 - Crise de la conscription (Québec) Henri Bourassa (1868-1952) (Québec) James Prendergast (1858-1945) (Ouest)
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