Québec

1701
Grande Paix de Montréal

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Depuis le début du 17e siècle, les Français étaient constamment en guerre avec les Iroquois. À partir de 1684, le gouverneur de Montréal, Louis-Hector de Callière, tente de rallier les Amérindiens à la cause française. Les premières négociations débutent en 1699, mais, pour progresser, il faut que les différentes nations amérindiennes aient des représentants aux délibérations. Le 22 juillet 1701 commencent, entre chefs amérindiens, missionnaires, interprètes et officiers français, de longues discussions, qui se termineront par la signature d’un traité de paix. Le 4 août, on procède à un échange de présents destinés à cimenter l’amitié. À l’avenir, tout différend entre nations amérindiennes sera déféré au roi de France. Chaque nation doit remettre en liberté ses prisonniers de guerre. Les Iroquois s’engagent à demeurer neutres advenant une guerre franco-anglaise.

La paix de 1701 constitue une victoire de la diplomatie française en matière amérindienne. Elle a des conséquences bénéfiques pour les marchands de la Nouvelle-France, qui peuvent dorénavant tirer profit de la traite avec Albany, en Nouvelle-Angleterre, située en plein territoire iroquois.

1642 - Fondation de Montréal (Québec)

1649 - Destruction de la Huronie (Ontario)

1671 - Traité des Quatorze Nations à Sault-Sainte-Marie (Ontario)

1990 - Crise d’Oka (Québec)

Pierre Boucher (1622-1717) (Québec)

Jean Cadieux (1671-1709) (Ontario)

Samuel de Champlain (vers 1570-1635) (Acadie, Québec, Ontario)

Adam Dollard des Ormeaux (1635-1660) (Québec)

Pierre Esprit Radisson (1636-1710) (Québec)

Famille Rigaud de Vaudreuil (Québec)

Madeleine de Verchères (1678-1747) (Québec)